L'Eglise de Saint-Jean Baptiste Porto-Vecchio Corse 2010

  • il y a 14 ans
Le jour de l'Annonciation, l'ange Gabriel dit à Marie:" Voici qu'Elisabeth, ta parente, en est à son sixième mois."
Trois mois plus tard, l'Eglise fête donc la naissance de Jean-Baptiste, le précurseur du Messie.
Parce qu'un doute l'avait saisi, lors de l'annonce de l'ange, sur la fécondité tardive de sa femme, Zacharie, l'époux d'Elisabeth, avait perdu l'usage de la parole. La naissance de Jean lui délie sa langue afin qu'elle proclame " Son nom est Jean." Nom qui signifie, Dieu fait grâce.
A Jean, Jésus rendra ce témoignage :" Parmi les enfants des femmes, il n'en est pas un de plus grand que Jean-Baptiste."
Dès avant sa naissance, Jean avait reconnu le Christ et tressailli d'allégresse en sa présence. Plus tard, il le baptisera et guidera vers lui ses meilleurs disciples, s'effaçant pour lui laisser la place "Voilà ma joie, elle est maintenant parfaite.
Il faut qu'il grandisse et que je diminue."

La confrérie de Sainte Croix (Santa Cruci) aurait été fondée, selon une tradition constante, à Quenza voici plus de 3 siècles. Au départ, les confréries se présentent sous la forme d'associations autonomes.

Dans un contexte d'incertitude, mais aussi de surmortalité due aux famines et aux épidémies, les confréries étaient un repère et un soutien. Bien souvent, ce sont les confrères qui ont célébré les messes d'enterrement, pour assurer audéfunt de partir en chrétien.

Il faut attendre les temps modernes pour que s'affirme par les textes le caractère religieux des confréries : ce sont, en Corse, les comptes-rendus des visites pastorales d'Évêques dans les paroisses qui témoignent de l'intérêt porté par l'Église aux confréries. C'est le Concile de Trente qui a organisé dans les textes la place des confréries dans l'Eglise.

Enfin c'est dans les faits, l'action de la confrérie : elle est visiblement placée sous le patronage de l'esprit évangélique que les théologiens appellent la charité fraternelle.

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