Schubert-Cinquième symphonie(piano solo) 2-Andante con moto

  • il y a 10 ans
Une curiosité : la transcription pour piano de la cinquième symphonie de Schubert (D 485) Ecrite en 1816 alors qu’il avait tout juste 19 ans, elle montre déjà une grande maturité de la part du compositeur Si dans la quatrième symphonie« la tragique », il rend hommage à Beethoven qu’il admirait tant, dans cette cinquième on sent plutôt l’influence de Mozart Mais on a bien l’empreinte de Schubert notamment dans certaines modulations
J’ai choisi l’ « andante con moto » qui est un mouvement paisible plein de grâce et de douceur ou on reconnaît bien toute l’aptitude du compositeur à écrire de belles lignes mélodiques qui « chantent » Certains ont dit que ce mouvement évoquait « la paix et la beauté pastorale d’une soirée d’été » Mais chacun pourra avoir sa propre vision, son propre ressenti de cette musique
J’ajoute que cette symphonie est écrite pour un petit effectif, ce qui fait qu’on l’a parfois surnommé « la symphonie sans tambour ni trompette », ce qui fait que l’on peut la jouer au piano seul dans cette transcription très réussie ( de Brandts Buys) alors que beaucoup de symphonies réclament au moins 4 mains ou deux pianos (ou sont à 2 mains d’une grande complexité comme les transcriptions par Liszt des symphonies de Beethoven)
De plus, c’est une œuvre pour laquelle j’ai un attachement tout particulier : c’est en écoutant un 33 tour (avec la symphonie inachevée en face B) dans l’interprétation de Bruno Walter qu’enfant j’ai pu (avec quelques autres disques) découvrir et apprécier le monde de la musique classique !
Enfin, il faut ajouter que cette œuvre n’a pu être jouée que 13 ans après la mort du compositeur autrichien

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