BB BRUNES

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Vous avez entendu la nouvelle ?
Le rock est de retour. Le vrai, le rock’n’roll avec des guitares vintage, des jeans moulants, des solos qui coupent et des amplis qui crachent l’énergie.

« Dans rock’n’roll, il y a quelque chose qui va bien avec la jeunesse » disait Eric Clapton.
Les gens qui jouent du rock’n’roll en 2006 sont jeunes, très jeunes. Ils ont commencé tôt.

Adrien, lui, chanteur, guitariste et compositeur de BB Brunes, découvre la six cordes à 11 ans. Un ami de la famille, nommé Luis Régo, lui offre une guitare en bois.
« Il m’a dit d’écouter Hendrix et montré trois accords » se souvient Adrien.
C’est parti. A l’âge où les autres construisent des Lara Croft en Lego, Adrien gratte sa guitare. Son plaisir, il le trouve dans la création, et pas une fois, même à 11 ans il n’envisage de chanter les chansons des autres.

Avec Raphaël, un copain de maternelle et Karim, un pote du quartier qui se fait offrir une mini batterie d’enfant, les trois Bébés Rock répètent sans cesse et créent un premier groupe baptisé « Hangover ».
Premier concert sur un trottoir rue de Turbigo. Les trois mômes de 12 ans jouent et rejouent en boucle les trois uniques chansons de leur répertoire.

Au bout de quelques concerts et de quelques rencontres, Félix rejoint le trio avec sa strato et son punk-rock. Le groupe est enfin au complet. Une série de concerts va étoffer ce groupe en pleine maturation.

Mai 2005 : une volée de groupes adolescents prend d’assaut la scène du Gibus. La presse, surprise, découvre la vague des « Teenagers Rockers ». De son côté, Adrien est rassuré : « Je me suis rendu compte que plein d’autres groupes avançaient dans la même direction. Ça faisait quatre ans que j’attendais ça… ».
En plein dans le mouvement, les garçons se taillent très vite une place de choix.

Octobre 2005 : le groupe enregistre une maquette qu’il passe à leur pote de lycée, l’acteur Jules Sitruk, qui, à son tour, s’empresse de la faire écouter à son père Claude, ancien chanteur du groupe de rock « Les Costars ».
Electrochoc ! Claude qui vient de monter le label Kurtis Productions, craque sur ce groupe cohérent et énergique associant une musique forte et efficace à des mots simples mélangés divinement pour exprimer souffrances et bonheurs d’adolescents.
A une période d’intense travail succèdent une série de concerts et de tremplins victorieux annonçant que le moment est venu de l’enregistrement studio.
Avec, à la console, Jacques Ehrhart, son partenaire de toujours devenu co-producteur, le résultat confirme immédiatement la maturité du groupe. Les morceaux surgissent, frais, simples, directs révélant sans réserve la puissance future de ce groupe.

Mais là, Raphaël, le bassiste historique prend peur. Il quitte le groupe. Le coup est dur.
Adrien : « Il fallait renaître ! alors j’ai associé une pensée personnelle à « Initials BB » ma chanson préférée de Gainsbourg puis le boulevard « Brunes » où l’on répétait.
« BB Brunes » ça sonne ! »

Dès la première écoute d’une simple mise à plat, Marc di Domenico, patron du Label PALASS, veut s’impliquer personnellement. Il propose aux producteurs une licence pour plusieurs albums chez Warner.

Juillet 2006 : BB Brunes entre en studio. L’album « Blonde comme moi » est enregistré, mixé, masterisé. Le résultat est surprenant.
Dans quel Rock’n Roll vont-ils chercher de telles suites d’accords, ces enchaînements si fluides qu’ils en deviennent simples et dans lesquelles s’immiscent de piquantes mélodies, jusqu’alors ignorées de nous mais que tous reconnaissent, dès la première écoute.
Cet album de 11 chansons est comme une phrase de 11 mots dont l’ordre importe peu, le fond a tant de force que sa forme ne compte pas.
Adrien nous chante ou hurle souffrances et bonheurs d’adolescents moqueurs, révoltés ; ceux qui « écoutent les Cramps », cherchent leur « Mr Hyde », démystifient l’idée de valeur d’un « Gang ». Ces adolescents « perdus cette nuit », « blanchis devant le grand ciel noir tout devient vite désillusoire ».

Le premier album de BB Brunes sort alors que les membres du groupe sont encore au lycée.
« On a prévenu tout le monde, confirme Adrien, rien ne nous empêchera de tourner et de nous battre pour l’album ».
Il l’affirme avec une telle foi, une telle fougue qu’on sent que l’aventure de BB Brunes pourrait bien être magique.
Parce qu’un gamin le voulait bien…