Marcel Bigeard, le tortionnaire

  • il y a 14 ans
En décembre 2000, tout en reconnaissant implicitement ses actes de torture durant la guerre d'Algérie, le général Bigeard n'en exprime ni remord ni excuse. Ce même militaire déclarait également que "la torture est un mal nécessaire". Des années plus tôt, Paul Teitgen, l'ancien secrétaire général de la police d'Alger, avait évoqué l'existence des "crevettes Bigeard", en référence à une pratique consistant à plonger les pieds de combattants ennemis dans du ciment, afin de les lester, avant de les larguer en mer par hélicoptère. Pour l'ancienne combattante algérienne Louisette Ighilahriz, "le nom de Marcel Bigeard est synonyme de mort et de torture".