SH_trial - 31-05-2006 - Info
- il y a 17 ans
mercredi 31 mai 2006, 18h38
Le procureur accusé de corruption au procès de Saddam Hussein
BAGDAD (Reuters) - Les avocats de Saddam Hussein ont reproché mercredi à l'accusation d'avoir tenté d'acheter un témoin et d'avoir eu recours à un parjure comme élement-clé du dossier.
L'ancien dictateur irakien et ses sept co-accusés sont poursuivis pour crimes contre l'humanité pour la mort de 148 villageois chiites après une tentative d'assassinat de Saddam Hussein en 1982 à Doudjaïl.
Un témoin de la défense a affirmé avoir reçu de l'argent des mains du procureur général Jaafar al Moussaoui en échange d'un faux témoignage. L'homme, qui dit travailler au quartier général des Américains, s'est exprimé caché derrière un rideau.
"Un jour, j'ai été conduit dans une pièce, et là se trouvait une personne qui m'a dit : 'Ce que vous dites n'est pas bon pour nous ni pour le peuple irakien. Nous voulons que le tyran Saddam soit exécuté'", a raconté l'homme, qui affirme avoir reçu 500 dollars pour produire un faux témoignage, et avoir reconnu par la suite le maître chanteur sous les traits de Moussaoui.
Les avocats de la défense ont également projeté deux déclarations filmées contradictoires d'un témoin-clé du procès, Ali al Haidari.
Dans le premier enregistrement vidéo, il prétend qu'aucune tentative d'assassinat n'avait été fomentée contre Saddam Hussein à Doudjaïl.
Mais dans le second enregistrement datant du 8 juillet 2004, le même Haidari affirme lors d'une célébration que les habitants "héroïques" de Djoudaïl avaient essayé de tuer Saddam.
Une autre partie de ce reportage filmé par la chaîne al-Arabiya montre le procureur Moussaoui aux côtés d'Haidari à cette cérémonie organisée en l'honneur des événements de Djoudaïl, a encore affirmé la défense.
Le procureur a nié, déclarant qu'il s'agissait en réalité d'un autre homme, Razzak al Bandar, qui lui ressemble fortement.
Saddam Hussein et ses co-accusés risquent la peine de mort par pendaison et ont plaidé non coupable. Le procès reprendra lundi prochain
Le procureur accusé de corruption au procès de Saddam Hussein
BAGDAD (Reuters) - Les avocats de Saddam Hussein ont reproché mercredi à l'accusation d'avoir tenté d'acheter un témoin et d'avoir eu recours à un parjure comme élement-clé du dossier.
L'ancien dictateur irakien et ses sept co-accusés sont poursuivis pour crimes contre l'humanité pour la mort de 148 villageois chiites après une tentative d'assassinat de Saddam Hussein en 1982 à Doudjaïl.
Un témoin de la défense a affirmé avoir reçu de l'argent des mains du procureur général Jaafar al Moussaoui en échange d'un faux témoignage. L'homme, qui dit travailler au quartier général des Américains, s'est exprimé caché derrière un rideau.
"Un jour, j'ai été conduit dans une pièce, et là se trouvait une personne qui m'a dit : 'Ce que vous dites n'est pas bon pour nous ni pour le peuple irakien. Nous voulons que le tyran Saddam soit exécuté'", a raconté l'homme, qui affirme avoir reçu 500 dollars pour produire un faux témoignage, et avoir reconnu par la suite le maître chanteur sous les traits de Moussaoui.
Les avocats de la défense ont également projeté deux déclarations filmées contradictoires d'un témoin-clé du procès, Ali al Haidari.
Dans le premier enregistrement vidéo, il prétend qu'aucune tentative d'assassinat n'avait été fomentée contre Saddam Hussein à Doudjaïl.
Mais dans le second enregistrement datant du 8 juillet 2004, le même Haidari affirme lors d'une célébration que les habitants "héroïques" de Djoudaïl avaient essayé de tuer Saddam.
Une autre partie de ce reportage filmé par la chaîne al-Arabiya montre le procureur Moussaoui aux côtés d'Haidari à cette cérémonie organisée en l'honneur des événements de Djoudaïl, a encore affirmé la défense.
Le procureur a nié, déclarant qu'il s'agissait en réalité d'un autre homme, Razzak al Bandar, qui lui ressemble fortement.
Saddam Hussein et ses co-accusés risquent la peine de mort par pendaison et ont plaidé non coupable. Le procès reprendra lundi prochain