Les rwandais enrôlés dans la rébellion M23 refusés de rapatriement par Kigali.

Vingt-deux éléments rwandais sur vingt-neuf recrutés par les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) ont été refusés d’accès, samedi sur le sol de leur pays par les services spécialisés du Rwanda alors qu’ils étaient en voie de rapatriement par le biais de la section DDRRR (Désarmement, démobilisation, rapatriement, réinsertion et réintégration) de la Mission de l’Onu pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) à partir du poste frontière « grande barrière » de Goma. Ces éléments, dont l’âge varie entre 16 et 25 ans, ont avoué être de nationalité rwandaise et avant le recrutement de chacun, le M23 prenait soin de leur ravir les pièces d’identité. Tous se disaient n’avoir pas peur de retourner dans leur pays surtout qu’ils ont reconnu avoir été induits en erreur par leur recruteur qui leur promettaient une vie meilleur une fois en RD Congo. Notons que ces combattants s’étaient rendus à la Monusco dans le territoire de Rutshuru, en mai dernier, désertant, pour la plus part, les rangs du M23 traqué par les Fardc dans le triangle Runyonyi-Mbuzi-Tchanzu