L’Alpha et l’Omega d’Edvard Munch
- il y a 14 ans
Extrait tiré du site http://www.baglis.tv
L’Alpha et l’Omega est un conte illustré de vingt lithographies réalisées au crayon gras par le célèbre peintre norvégien Edvard Munch et qui revisite d’une manière très personnelle la genèse biblique du premier homme, Adam (Alpha) et de la première femme, Eve (Omega).
Qualifié de « conte cruel et grotesque » par la revue Le Cahier Dessiné (Ed Buchet/Chastel), ce conte nous donne une vison lunaire (changeante) de la femme, Eve- Oméga, tour à tour : pure, enchanteresse, souillon, puis forniquant avec tous les animaux de la création. Ayant accomplit son œuvre au noir, elle quitte Adam, chevauchant un cerf, pour rejoindre le pays de la rédemption « le pays vert », laissant un Adam esseulé et désespéré. Munch reprend alors le schéma du tableau « Le Cri »pour illustrer l’angoisse d’Adam-Alpha…. Eve revient, transfiguré, purifiée, mais c’est pour périr sous les coups d’Adam, devenu fou de chagrin. Alors tous les enfants d’Eve (ses bâtards anthropomorphes issus de ses rapports avec les animaux) massacrent Adam et dès lors, ce sont eux qui peuplèrent l’île.
- Hommes et femmes sont-ils condamnés à la souffrance, la solitude et l’incompréhension ?
- Sommes-nous des descendants des amours interdits d’Eve et des premiers animaux ?
- Ou au contraire, Munch nous invite-t-il, comme Eve, à réaliser notre « œuvre au noir » : vivre puis transfigurer nos pulsions animales… et ainsi accomplir cette première phase de la transmutation alchimique ?
Pour voir l'intégralité de cet exposé allez sur
http://www.baglis.tv/arts-video/avant-garde/1131-alpha-omega-edvard-munch.html
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L’Alpha et l’Omega est un conte illustré de vingt lithographies réalisées au crayon gras par le célèbre peintre norvégien Edvard Munch et qui revisite d’une manière très personnelle la genèse biblique du premier homme, Adam (Alpha) et de la première femme, Eve (Omega).
Qualifié de « conte cruel et grotesque » par la revue Le Cahier Dessiné (Ed Buchet/Chastel), ce conte nous donne une vison lunaire (changeante) de la femme, Eve- Oméga, tour à tour : pure, enchanteresse, souillon, puis forniquant avec tous les animaux de la création. Ayant accomplit son œuvre au noir, elle quitte Adam, chevauchant un cerf, pour rejoindre le pays de la rédemption « le pays vert », laissant un Adam esseulé et désespéré. Munch reprend alors le schéma du tableau « Le Cri »pour illustrer l’angoisse d’Adam-Alpha…. Eve revient, transfiguré, purifiée, mais c’est pour périr sous les coups d’Adam, devenu fou de chagrin. Alors tous les enfants d’Eve (ses bâtards anthropomorphes issus de ses rapports avec les animaux) massacrent Adam et dès lors, ce sont eux qui peuplèrent l’île.
- Hommes et femmes sont-ils condamnés à la souffrance, la solitude et l’incompréhension ?
- Sommes-nous des descendants des amours interdits d’Eve et des premiers animaux ?
- Ou au contraire, Munch nous invite-t-il, comme Eve, à réaliser notre « œuvre au noir » : vivre puis transfigurer nos pulsions animales… et ainsi accomplir cette première phase de la transmutation alchimique ?
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