La colère de la femme de Philippe Monguillot, le chauffeur de bus tué à Bayonne : ""On voulait une justice exemplaire. On ne l'a pas eu. Qu'ils pourrissent en prison !"'

  • il y a 8 mois
La cour d’assises des Pyrénées-Atlantiques a condamné cette nuit les agresseurs du chauffeur de bus, Philippe Monguillot, Wyssem M. et Maxime G., à respectivement 15 et 13 ans de réclusion criminelle, provoquant la colère de la femme de la victime : "On voulait une justice exemplaire. On ne l'a pas eu. Je suis désolé mais je veux qu'ils pourrissent en prison. A un moment donné ils seront dehors avec un café, à la plage. Moi, mon mari il est entre 4 planches".

Plus tôt dans la journée, le ministère public avait réclamé 15 ans de réclusion criminelle à leur encontre.

«Ils sont coupables du crime qui leur est reproché. [...] Notre société ne peut pas admettre qu'on se comporte de cette manière sauvage. Ils doivent être punis», avait déclaré l’avocat général.

Dans leurs derniers mots, Wyssem M. et Maxime G. avaient «demandé pardon» et assuré qu'ils n'avaient «jamais souhaité la mort» de la victime.

Me Thierry Sagardoytho, qui défend Wyssem Manai, avait enjoint les jurés de laisser "le bruit et la fureur à la porte de cette salle d'audience". Pour lui, "l'essence de ce procès" tient dans les propos tenus par un témoin à la barre: "Cet homme-là ne méritait pas ça et ces garçons ne méritaient pas ça." Il a salué jeudi soir une "décision harmonieuse", "loin des appels qui parfois confinaient à la haine" et qui "permet à ce garçon d'envisager un avenir" et ne fera pas appel du verdict.

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