"Il m'a fallu 24 heures pour prendre une décision": ce père français a quitté l'Ukraine pour se batt

  • il y a 2 ans
Florent Coury travaillait il y a quelques jours à la direction des ressources humaines de Renault à l'usine de Flins en région parisienne. Père de trois enfants, il a ensuite rejoint le Corps international ukrainien, combattant des soldats russes. Il a dit...
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Florent Coury travaillait il y a quelques jours à la direction des ressources humaines de Renault à l'usine de Flins en région parisienne. Père de trois enfants, il a ensuite rejoint le Corps international ukrainien, combattant des soldats russes. Il a raconté son expérience ce lundi dans le duplex.

Il fut le premier Français aventurier. Florent Curry, 39 ans, a rejoint le Corps international créé par le gouvernement ukrainien pour rassembler les étrangers qui veulent aider l'Ukraine à combattre une invasion russe. Le membre des ressources humaines de Reynolds, basé à Frings, a laissé derrière lui ses trois enfants pour prendre les armes, mais il n'avait aucune formation militaire. S'il n'est pas déjà au combat, notre compatriote a expliqué en double face sur notre antenne les raisons de son engagement lundi matin.

"Si nous n'arrêtons pas Poutine en Ukraine..."

Il a gravé ses décisions dans la "tradition républicaine" et les valeurs "de centre-gauche" de "liberté, égalité, fraternité" à des kilomètres de chez lui. "Je n'ai aucune formation militaire, mais je veux faire partie de ces personnes qui promettent que la cause ukrainienne est la nôtre dès que possible. J'ai donc répondu à l'appel du président Zelensky", a-t-il demandé.

"Le peuple ukrainien a besoin de sentir qu'il n'est pas seul et nous devons nous réveiller", a-t-il déclaré.

"Nos valeurs sont menacées de l'extérieur par des pays comme la Russie, même au sein de nos démocraties. Si Vladimir Poutine n'est pas arrêté en Ukraine, il devra l'être demain à Varsovie, Vilnius et même Berlin".

Le conte du chevalier

"Il y a eu un agresseur, battu, des enfants sont morts dans le métro de Kiev. Ces enfants sont à nous", ont souligné nos interlocuteurs. Mais qu'en est-il du sien ? Ce qu'il a dit à ses trois enfants lorsqu'il a rejoint l'armée dans la lointaine Ukraine, il s'est rendu compte que "quand vous partez, vous devez être prêt à ne pas revenir".

"Je raconte encore des histoires à mes enfants. Ces histoires les préparent à la vie. Je leur raconte des histoires sur les chevaliers, sur la nécessité de protéger les plus faibles. Ils me demandent si les Ukrainiens ont des chevaliers, et je dis oui", a-t-il rappelé.

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