Assassinat de Samuel Patty : 'Sweet Scars' accusé de 'complicité d'assassinat'

  • il y a 2 ans
Soupçonnée d’avoir "renforcé la détermination d’Abdoullakh Anzorov", avant que celui-ci n’assassine le professeur Samuel Paty en octobre 2020, Priscilla M. a été mise en examen.

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Soupçonnée d’avoir "renforcé la détermination d’Abdoullakh Anzorov", avant que celui-ci n’assassine le professeur Samuel Paty en octobre 2020, Priscilla M. a été mise en examen.

Priscilla M., "Cicatrice Sucrée" de son pseudo Twitter a été mise en examen, le 29 décembre 2021, pour "complicité d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste", a appris BFM TV, ce dimanche auprès de sources concordantes, confirmant une information du Parisien.

Aujourd’hui âgée de 33 ans, cette mère de famille radicalisée qui vit dans le Gard était jusqu’à présent mise en examen pour "association de malfaiteurs terroristes". Mais, le 29 décembre, l’un des juges chargés d’instruire ce dossier a réévalué, à la hausse, les charges pesant contre elle, estimant qu’elle a fourni au terroriste "d’abord les informations puis la motivation qui l’ont conduit à assassiner Samuel Paty". Si la jeune femme était renvoyée pour ce chef devant une cour d’assises spécialement composée, elle risquerait désormais la réclusion criminelle à perpétuité.

Des échanges avec le terroriste quelques jours avant l'assassinat

Le magistrat en a acquis la conviction après avoir étudié les très nombreux comptes dont disposait Priscilla M. sur les réseaux sociaux, avant les faits. Et notamment un compte Twitter baptisée “Cicatrice sucrée”. C’est à partir de ce compte que Priscilla M. a échangé avec le terroriste trois jours avant son passage à l’acte et deux jours avant qu’il n’achète le couteau avec lequel il finira par décapiter Samuel Paty.

A l’époque, Priscilla M. avait relayé sur les réseaux sociaux la vidéo du père d’une élève de Samuel Paty s’indignant du fait que sa fille avait été stigmatisée en raison de sa foi musulmane, alors que l’enseignant évoquait la liberté d’expression à travers les caricatures de Mahomet publiées par Charlie Hebdo.

Conversant sur le réseau à l’oiseau bleu, Priscilla M. écrit alors en message privé à Abdullakh Anzorov : “Comme j’aime à le dire, des guerres pendant des centaines d’années n’ont pas réussi à éteindre une foi pas plus que l’oppression ou la colonisation. Alors oui, c’est peine perdue. Un groupe de gens seront toujours sur la croyance authentique et c’est bien pour ça qu’ils ragent et œuvrent sans relâche car ils le savent très bien au fond d’eux.”* Son interlocuteur lui répond alors : “Al hamdullilah (Littéralement : Louange à Allah), qu’ils nous combattent ! Sinon, je me serais inquiété... “*

Supression du compte Twitter

Le juge d’instruction voit dans cet échange un indice que la jeune femme a encouragé le te

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