Marseille : la destruction des passerelles Rabatau, un challenge de 56h
- il y a 3 ans
C’est ouvrage routier d’un autre siècle qui s’apprête à disparaitre définitivement du paysage marseillais… Après la démolition de la passerelle Capitaine-Gèze, les dernières des passerelles métropolitaines Rabatau vont tomber ce week-end.
Cette structure métallique en Y de 360 mètres en tout, pensée en 1969 comme un aménagement provisoire pour désengorger le secteur, a pourtant résisté au temps. Ce symbole du « tout-voiture » emprunté par 200 000 véhicules par jour va laisser sa place à la ligne 3 du tramway mais surtout à la bretelle Schlœsing. Une voie souterraine mise en service à l’été 2023 qui permettra aux automobilistes de relier gratuitement le boulevard éponyme à l’autoroute A50 et au Tunnel Prado-Carénage.
En attendant, la tâche du week-end est ambitieuse. Pour la centaine d’ouvriers qui va se relayer toutes les 8 heures, il faut démanteler un à un les 24 tabliers de ce monument. Ces poutres horizontales de 28 tonnes chacune qui permettaient aux voitures de s’élever. Le tout dans un timing calibré : 56 heures et pas une de plus.
À la fin du week-end, ces 400 tonnes d’acier auront débarrassé la place Ferrié. Et si les travaux se poursuivront encore quelques années, la circulation interrompue depuis vendredi soir sera rétablie lundi dès 6h00, dans un schéma modifié.
Cette structure métallique en Y de 360 mètres en tout, pensée en 1969 comme un aménagement provisoire pour désengorger le secteur, a pourtant résisté au temps. Ce symbole du « tout-voiture » emprunté par 200 000 véhicules par jour va laisser sa place à la ligne 3 du tramway mais surtout à la bretelle Schlœsing. Une voie souterraine mise en service à l’été 2023 qui permettra aux automobilistes de relier gratuitement le boulevard éponyme à l’autoroute A50 et au Tunnel Prado-Carénage.
En attendant, la tâche du week-end est ambitieuse. Pour la centaine d’ouvriers qui va se relayer toutes les 8 heures, il faut démanteler un à un les 24 tabliers de ce monument. Ces poutres horizontales de 28 tonnes chacune qui permettaient aux voitures de s’élever. Le tout dans un timing calibré : 56 heures et pas une de plus.
À la fin du week-end, ces 400 tonnes d’acier auront débarrassé la place Ferrié. Et si les travaux se poursuivront encore quelques années, la circulation interrompue depuis vendredi soir sera rétablie lundi dès 6h00, dans un schéma modifié.