Joseph Kosma : La Grande Illusion, suite
- il y a 5 ans
L'Orchestre philharmonique de Radio France joue la suite tirée de la musique du film "La Grande Illusion" composée par Joseph Kosma sous la direction de Bruno Fontaine. Extrait du concert donné le 11 janvier 2019 en direct de l'Auditorium de la Maison de la Radio.
Après avoir écouté un grand classique de Joseph Kosma, la musique des Portes de la Nuit, comment ne pas se souvenir de La Grande Illusion, de sa marche introductive qui s’emballe, puis de la valse tournoyant comme le disque de Jean Gabin, et, surtout, de la chanson enfantine entonnée doucement au pipeau (« Il était un petit navire »), si triste car synonyme de mort pour l’un, de liberté pour les autres ?
Comme le matériel d’orchestre et tous les autres biens de Kosma, la partition de La Grande Illusion a été saisie pendant l’Occupation. Bruno Fontaine l’a donc reconstituée à l’oreille, à partir d’une bande son monophonique de 1937, compressée et altérée par les bruitages. Un travail compliqué mais auquel l’amateur de musique de film est habitué, car il doit faire face tout du long de ses recherches à de réels problèmes de sources, souvent dus aux négligences de éditeurs, voire des compositeurs eux-mêmes, peu soucieux d’un matériel initialement destiné à un enregistrement unique.
Après avoir écouté un grand classique de Joseph Kosma, la musique des Portes de la Nuit, comment ne pas se souvenir de La Grande Illusion, de sa marche introductive qui s’emballe, puis de la valse tournoyant comme le disque de Jean Gabin, et, surtout, de la chanson enfantine entonnée doucement au pipeau (« Il était un petit navire »), si triste car synonyme de mort pour l’un, de liberté pour les autres ?
Comme le matériel d’orchestre et tous les autres biens de Kosma, la partition de La Grande Illusion a été saisie pendant l’Occupation. Bruno Fontaine l’a donc reconstituée à l’oreille, à partir d’une bande son monophonique de 1937, compressée et altérée par les bruitages. Un travail compliqué mais auquel l’amateur de musique de film est habitué, car il doit faire face tout du long de ses recherches à de réels problèmes de sources, souvent dus aux négligences de éditeurs, voire des compositeurs eux-mêmes, peu soucieux d’un matériel initialement destiné à un enregistrement unique.