Les résultats de cette étude sur les pigments de la peau démontent les préjugés racistes

  • il y a 7 ans
Une récente étude montre que l’histoire génétique de notre peau est plus compliquée qu’on ne le pensait auparavant.

L’équipe de chercheurs a recruté 1 570 volontaires de 10 groupes ethniques venant d’Ethiopie, de Tanzanie et du Botswana.

Ils ont mesuré la quantité de pigment de mélanine dans la peau de leurs bras.

Puis l’équipe a regardé plus de 4 millions de spots dans les génomes des volontaires où ils sont associés à leur couleur de peau.

Cette grande étude a permis de trouvé plusieurs gênes spécifiques appelés SLC24A5, MFSD12, DDB1, TMEM138, OCA2 et HERC2.

Et ils montrent que ces variantes représentent collectivement 29% de la variation de la couleur de la peau dans les trois pays étudiés.

Les six variantes de gènes découverts chez les Africains se sont avérés être présents dans de nombreuses populations à l’extérieur du continent.

Dans cette perspective, l’humanité commence par une peau sombre en Afrique pour se protéger contre les effets nocifs du rayonnement ultraviolet du soleil.

Certains groupes développaient une peau plus claire pour produire plus efficacement de la vitamine D dans les régions où la lumière du soleil est rare.

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