La parole est au garde des Sceaux
- il y a 8 ans
La parole est au garde des Sceaux
Créée par : Joseph Beauregard 2015
14 anciens ministres de la Justice, dont Christiane Taubira, témoignent des vicissitudes souvent ignorées de la charge. Edifiant
Treize anciens gardes des Sceaux, ainsi que Christiane Taubira, la récente ministre de la Justice, évoquent cette fonction singulière. Robert Badinter, Elisabeth Guigou, Jacques Toubon ou Dominique Perben témoignent sur les crises, les pièges, les inquiétudes et les tourments éprouvés dans ce ministère régalien. Dès leur nomination, ils sont confrontés au choc de l'univers carcéral, un dossier explosif auquel ils ne sont pas préparés. Un second choc, tout aussi rude, les attend : l'agressivité permanente du Parlement et du ministère de l'Intérieur.
Ce document apprend beaucoup sur la fonction de garde des Sceaux. Pour certains anciens ministres, « c'est une responsabilité qui ne rend pas joyeux, où l'on est malmené par le tribunal de l'opinion, où le budget est insuffisant, la population carcérale trop importante »... Mais pour d'autres, comme Maître Robert Badinter qui a obtenu l'abolition de la peine de mort, « ça forge le caractère ».
propos de ce documentaire, nourri des souvenirs et des analyses de 14 anciens ministres de la Justice, devient soudain passionnant quand il analyse le rôle du garde des Sceaux non pas comme celui de premier des magistrats, mais avant tout comme celui de ministre des prisons. Sous cet angle-là, la fonction ministérielle devient "l’horreur" pour Albin Chalandon. Car "les prisons, tout le monde s’en fout", se désole Dominique Perben, même si elles absorbent la plus grande partie du budget de la Place Vendôme et fournissent à son locataire l’essentiel de ses décharges d’adrénaline.
Le film révèle les vicissitudes souvent ignorées de la charge : quête perpétuelle de crédits pour lutter contre la surpopulation carcérale, grèves cauchemardesques du personnel pénitentiaire, polémiques incessantes sur les libérations conditionnelles de criminels récidivistes
Créée par : Joseph Beauregard 2015
14 anciens ministres de la Justice, dont Christiane Taubira, témoignent des vicissitudes souvent ignorées de la charge. Edifiant
Treize anciens gardes des Sceaux, ainsi que Christiane Taubira, la récente ministre de la Justice, évoquent cette fonction singulière. Robert Badinter, Elisabeth Guigou, Jacques Toubon ou Dominique Perben témoignent sur les crises, les pièges, les inquiétudes et les tourments éprouvés dans ce ministère régalien. Dès leur nomination, ils sont confrontés au choc de l'univers carcéral, un dossier explosif auquel ils ne sont pas préparés. Un second choc, tout aussi rude, les attend : l'agressivité permanente du Parlement et du ministère de l'Intérieur.
Ce document apprend beaucoup sur la fonction de garde des Sceaux. Pour certains anciens ministres, « c'est une responsabilité qui ne rend pas joyeux, où l'on est malmené par le tribunal de l'opinion, où le budget est insuffisant, la population carcérale trop importante »... Mais pour d'autres, comme Maître Robert Badinter qui a obtenu l'abolition de la peine de mort, « ça forge le caractère ».
propos de ce documentaire, nourri des souvenirs et des analyses de 14 anciens ministres de la Justice, devient soudain passionnant quand il analyse le rôle du garde des Sceaux non pas comme celui de premier des magistrats, mais avant tout comme celui de ministre des prisons. Sous cet angle-là, la fonction ministérielle devient "l’horreur" pour Albin Chalandon. Car "les prisons, tout le monde s’en fout", se désole Dominique Perben, même si elles absorbent la plus grande partie du budget de la Place Vendôme et fournissent à son locataire l’essentiel de ses décharges d’adrénaline.
Le film révèle les vicissitudes souvent ignorées de la charge : quête perpétuelle de crédits pour lutter contre la surpopulation carcérale, grèves cauchemardesques du personnel pénitentiaire, polémiques incessantes sur les libérations conditionnelles de criminels récidivistes