Affaire Lambert : Touraine revient sur ses propos utilisés «à tort» par les parents du tétraplégique

«La situation de Vincent Lambert - qui n’est pas en fin de vie, il faut le préciser - rappelle la nécessité de tout faire pour que puisse s’exprimer la volonté de chacun.» Ces propos sont ceux tenus par la ministre de la Santé le 16 juin dernier au Sénat.

Des propos utilisés «à tort» par les parents de Vincent Lambert, souligne Marisol Touraine, mardi sur France Inter. «Mes propos ne voulaient pas dire qu'il y avait un doute juridique sur l'expression de la volonté de Vincent Lambert», assure-t-elle alors que la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a rendu son verdict le 5 juin dernier sur le cas du jeune tétraplégique en état végétatif depuis sept ans, autorisant l'interruption de l'alimentation et l'hydratation artificielle qui le maintiennent en vie.

«La décision de la Cour européenne ne signifie pas que la procédure ne doit pas s'effectuer dans le respect des règles en France», rappelle Marisol Touraine avant de préciser que «le mieux qui puisse arriver à Vincent Lambert, c'est qu'on laisse un peu de silence retomber sur sa situation, de sérénité revenir et que le processus engagé par la famille puisse se dérouler de façon moins médiatique et de manière plus intime».