Pour qui travail Charlie Hebdo ?... le PNAC

  • il y a 9 ans
William Kristol chez Ardisson, émission "tout le monde en parle"

- Le Project for the New American Century (Projet pour le Nouveau Siècle Américain, PNAC):
http://fr.wikipedia.org/wiki/Project_for_the_New_American_Century

- Objectif du PNAC :
Fondé au printemps 1997, le PNAC se définit comme une organisation bénévole d'éducation dont l'objectif est la promotion d'un American Global Leadership (Leadership global américain). Le PNAC se place ainsi comme groupe de réflexion et d'influence, œuvrant à trouver et engager des moyens de prolonger au XXIe siècle le leadership mondial des États-Unis acquis depuis la Seconde Guerre mondiale, que ce soit dans les domaines politique, économique, culturel ou militaire. Son siège social de Washington, D.C. se trouve d'ailleurs dans le même immeuble qu'une autre organisation défendant les intérêts des États-Unis, l'American Enterprise Institute.

- Proposition du PNAC :
Le PNAC fait partie d'un projet plus large, appelé New Citizenship Project (Projet pour une nouvelle citoyenneté), une organisation financée par la Bradley Foundation2.

Norman Podhoretz, père fondateur du néo-conservatisme et signature fondatrice du PNAC, en explique les enjeux :
« L’essence de notre pensée affirmait que l’Amérique incarnait une puissance de Bien dans le monde et qu’elle n’était pas responsable de l’antiaméricanisme, cette haine irrationnelle que notre pays inspirait à l’étranger. Nous défendions les États-Unis contre les critiques émises à gauche et nous soutenions un rôle actif de notre puissance sur les affaires du monde, afin de répandre la liberté et la démocratie partout où cela était possible. »


Le rapport Rebuilding America's Defenses présente sa doctrine (Reconstruire les défenses de l'Amérique)4, rédigé par les membres du PNAC en 2000, document de 90 pages qui porte sur la stratégie militaire des États-Unis. Du fait de son importance, tant par sa taille que par son influence, ce rapport équivaut à un programme politique. Il présente une vaste analyse de la situation, partant du postulat selon lequel le leadership américain profite à la fois aux États-Unis et au reste du monde.

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