Église et mémoire tchèque, entre liens et blessures - Les mardis des Bernardins

  • il y a 9 ans
Mardi des Bernardins du 2 décembre 2014 - Collège des Bernardins

Contrairement aux autres nations d’Europe centrale (polonaise, slovaque, hongroise), l’identité tchèque s’est forgée principalement contre l’Église catholique. Le mouvement national tchèque est souvent présenté comme parallèle à celui de la sécularisation.

Si les temps forts de l’histoire nationale sont liés à ceux de l’Église, c’est de façon négative. Comment séparer la réalité historique du mythe national ?

L’Église, au-delà de ce stigmate, n’est-elle pas une institution vivante, susceptible de former et même de guérir la mémoire du peuple tchèque (commémorations, réconciliation, etc.) ? Comment la société laïque peut-elle accueillir un tel apport d’une institution jugée souvent trop traditionnelle et conservatrice ?

INTERVENANTS

S.Em. Duka
Cardinal Archevèque de Prague

Fr. Ludvik Grundman
théologien

Patrick Guyomard
Psychanalyste

P. Tomàs Petracek
Professeur d'histoire de l'Eglise à la faculté de théologie de Prague.

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